25 ans d’aventure (part 1/2)
Les plus grands historiens ont tout dit sur Spry. On retrouve les premières traces de Spry dans un ancien livre…l’Ancien Testament comme l’appellent les Sages. Plus récemment le Da Vinci Code raconte comment Spry est au cœur d’une conspiration planétaire. Ne cherchez pas, Spry fait partie intégrante de votre vie. Oui, VOTRE vie.
Aujourd’hui Spry a 25 ans (25 ans terriens, mais plus d’un million d’années Raelliennes). Je me suis demandé : « comment vais-je pouvoir fêter cela ? ». On n’a pas tous les jours 25 ans hein ! J’avais pensé faire un truc bien délire comme je le fais d’habitude, mais finalement … je vais le faire. Mais, ne te précipite pas vilain lecteur, avant je serai sérieux. Oui, sérieux, presque autant que notre bon ami Bernard Henri Levy. Donc, lecteur, si tu as bien suivi jusque là, on aura : 1/une partie sérieuse et 2/une partie pas sérieuse. C’est l’éclaaaaaaaaaaate !!!!!!!!
Spry – un ami…pour la vie, « friend forever » comme l’aurait dit Zack dans « Sauvés par le gong »
Bon, cher internaute je préfère te prévenir que cette partie risque de sacrément te faire chier. Eh oui, lire la vie de personnes que tu ne connais pas c’est tellement naze…euh…attends, c’est le principe d’un blog ça. Je suis bête (bête mais BAC+5 quand même hein).
Donc, Spry. La première fois que j’ai croisé cet être étrange c’était fin 1987, oui oui, fin 87 ! Il devait arborer un superbe jogging couleurs criardes (c’était la mode). Moi j’avais les cheveux longs, et Spry pensait que j’étais une fille (si si). C’est vrai qu’à l’époque j’avais un beau p’tit cul et…oulah je m’éloigne. Spry c’était un peu le comique de service. Il dominait de ses blagues (des jokes comme on dit aujourd’hui) la petite classe de CE1. Il virevoltait, tourbillonnait dans la salle, imitant un coup Chirac, un autre coup il prenait l’accent chinois. Je l’observais de loin. Je me disais que moi aussi je voulais faire mon showman ! La compétition allait être lancée. Je dois l’avouer j’étais super timide et pour concurrencer Spry sur le terrain de l’humour ça allait être difficile. Et pourtant…
Là, jeune lecteur (ou lectrice hmmmm) tu te dis « et pourtant quoi ??? ». Tu vois, ça s’appelle le SUSPENS. Seuls les êtres de génie comme moi peuvent créer une telle ambiance.
Et pourtant…et pourtant j’allais y arriver. Je dois être honnête j’ai oublié 90% des événements de cette époque (il y a 18 ans quand même !). Mais je me rappelle que, à partir d’un moment, j’ai commencé à côtoyer Spry. Non, nous n’étions pas encore les meilleurs amis du monde, mais un petit groupe de jeunes gamins pré pubères commençait à se former, et Spry et moi en fesions partie. En classe nous commencions à former un petit duo de comiques troupiers. Jeux de mots par ci, blagounettes par là, imitations de ci de là. Au CM1/CM2 notre humour s’est professionnalisé (ouep, les Lagardère de l’humour). On s’est mis, tels des patrons de rédaction, à créer des petits fanzines « faits main ». Remplis de bandes dessinées, de reportages pompés dans Player One, de jeux moisis etc. En même temps nous prévoyions (notez cet imparfait) de monter une sorte de petite représentation pour la fête de l’école. Nous voulions reprendre des sketches des Inconnus (les célèbres). Malheureusement nous étions bien trop indisciplinés pour que cela se fasse. Ainsi, en quelques années Spry est devenu mon partenaire de délire. On se complétait à ce niveau parfaitement. Spry m’a permis de me lâcher, d’exploiter mon potentiel drolatique (même si aujourd’hui je reste assez timide). Spry c’est le genre de type que l’on rencontre un jour, par hasard, qui vous fait flipper au début et qui à la fin se révèle indispensable.
Donc, l’école primaire, même si je l’ai raconté rapidement, a été vraiment (et surtout en CM1/CM2) un moment d’éclate et de show constant au contact de Spry. L’école était sa salle de spectacle.
Par la suite, au collège notre amitié s’est renforcée. On entrait dans l’ère « jeux vidéo ». NES, Megadrive, Super Nintendo et compagnie devenaient nos armes. On s’amusait à tester nos jeux ensemble. Bien sûr, ces « tests » étaient chacun prétexte à de grandes parties de franche rigolade. Jouer aux jeux vidéo permettaient aussi de parler d’autre chose en même temps : l’école, la famille etc. Je crois que je peux dire sans problème que Spry à ce moment là m’a permis de surmonter certains problèmes familiaux (je m’appelle Remy, je suis sans famille…) par ces parties vidéo ludiques. Une sorte de thérapie par le jeu vidéo (tiens, tiens faudrait que j’y pense à ça).
Arrivent les années 2000. Finies les années noires de P’tit Praince. Spry et moi reformons un duo plus ou moins comique. Les sorties ciné se transforment en véritables sketches et je ne parle pas des parties de Mario Party (ahhhh « Maskas a dit »). Spry fréquente le monde de la presse du jeu vidéo. Il devient « branché ». Je te vois venir jeune lecteur. Tu te dis que l’entrée de Spry dans le monde du « showbiz » a du le changer, que son humour a du perdre en intensité. Que nenni. Certes il est plus occupé qu’avant mais c’est toujours le premier pour la déconne. Attention, quand je parle de « déconne » je ne parle pas de foutage de bordel, non, je parle d’humour visuel, d’humour de scène, de comédie réellement. Imaginez vous en train de jouer au dernier Resident Evil avec lui, ça peut rapidement vous changer votre vision de ce type de jeu.
Tout ça pour dire quoi finalement ? Tout ça pour dire que Spry a marché à mes côtés pendant plus de 15 ans déjà. Spry c’est le genre de type qui ne vous lache pas comme ça. Avoir un Spry parmi ses amis c’est s’offrir une bouffée d’oxygène.
Spry, tu as 25 ans. Joyeux anniversaire. J’espère que je serais là pour te souhaiter tes 50 ans.
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