Ceci explique cela
Warning : Ne cherchez pas le rapport entre l'image et le texte, il n'existe pas... C'est juste que je trouvais cette photo trop délirante pour que je la laisse dans un coin...
Il y a quelques jours, une anecdote est remontée à la surface, juste comme ça... Et elle m'a fat du bien car elle prouve que ma maman m'a bien élevé.
Vers 15-16 ans (ça remonte donc à déjà 10 ans !), j'étais amoureux d'une fille qui s'appellait Celine. Elle était tout à fait mon type de fille, c'est à dire celle que je ne pouvais pas avoir. Pourtant, ça ne nous a pas empeché d'être amis...
Et bien sûr, quand elle a débarqué dans ma vie, un autre garçon a fait partie de la sienne. Et preuve le monde entier voulait vraiment m'en faire baver pendant mon adolescence, il se trouve que ce garçon était un ami. Bref, comme souvent dans ma petite vie, je me retrouvais à faire le confident pour la fille, celui qui dit "pardonne-lui" tout en pensant le contraire.
Puis un beau jour, Celine pris la décision de rompre avec ce garçon, pour se rendre compte qu'il lui fallait quelqu'un comme moi (Discussion que nous avons eu sur mon palier, un samedi après-midi). Sauf que moi, j'avais (et j'ai toujours) le don de ne pas accepter la chance quand elle arrivait. J'aurais très bien pu lui dire qu'effectivement, j'étais l'homme de la situation, mais la seule chose que je lui ai répondu, c'était de s'accorder du temps pour bien reflechir à la situation. Le lendemain, elle me remercia de lui avoir permis de remettre ses idées en place, et elle retira son "offre" pour que je reprenne ma place d'ami?
Alors bien sûr, derrière mon regard de mec compréhensif qui assume pleinement ses choix, je m'en suis voulu de ne pas avoir pris quelques secondes de sa vie, de manière égoïste, mais de la même façon, j'étais soulagé de me voir sans trop de blessures...
Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire toute cette histoire ? Simplement que je suis du genre à faire passer le bien-être de l'autre avant le mien, même si ça doit me faire mal. Par contre, dans un coin de ma tête, il y a toujours cette petite voix qui me dit de faire le contraire...
Encore une dualité mentale typiquement Spryienne...