Pas si con que ça...

Un jour, Pascale Clark me demandera de sa voix chaude : "Quelles oeuvres avez-vous retenu de votre jeunesse ?"

Là, j'aurais l'air un peu con, parce que des grandes oeuvres françaises ou étrangères, je n'en ai pas lu ou vu des masses... Je retiens quelques lignes du Petit Prince que j'ai lu en primaire, du Malade Imaginaire au collège, mais à part ça... Même au rayon cinéma, je n'ai jamais vu un film de Truffaut en entier...

Alors je prendrais sur moi, et je lacherais du bout des levres "Le petit Nicolas", puis j'enchainerai sur ce qui a vraiment boulversé ma vie : Video Girl Aï.

Car oui, je fais parti de ces jeunes fous qui ont pris le parti de lire des mangas sans vraiment lui donner un sens. Je me souviens très bien comment tout cela a commencé : J'étais au lycée, et un pote m'a prêté les trois premiers volumes de cette histoire d'amour imaginée par Katsura.

Tout m'a plu dès les premières pages : le style graphique, la détresse du héros, l'univers hi-tech... Bref, c'était un peu mon oeuvre de référence... En plus, ça a indirectement forgé mon caractère.

Bon, ensuite, y'a eu Dawson's Creek, une série télé qui transpire la même mélancolie que le manga Vidéo Girl Aï, et qui touche certains jeunes comme moi...

Bravo Pascale Clark, vous avez trouvé le moment d'émotion de votre émission...